Le Petit Reporteur a rencontré Nikosono à Plage 76

« l’artiste souhaitait revenir à quelque chose d’organique » photo et interview par Frédéric Mineur pour Le Petit Reporter

Durant une quinzaine d’années, il a exercé son art en Australie. Voilà maintenant trois ans qu’il est installé à Poitiers. Le Petit Reporteur l’a rencontré, à Plage 76, la boutique d’art rattachée au Consortium Cooperative de la Filature de Ligugé.

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C’est en Australie qu’il a réalisé sa série Australian Biotope, en parallèle de commandes professionnelles. C’est une série de photographies aériennes, qui mêle aspect figuratif et art abstrait, où se cache une double lecture. Son expérience dans la photographie de mode, lui a inspiré la série Zebra Nude Experience. Il s’agissait ici de mêler le sculptural à l’abstrait. Il ne s’agit pas de représenter de la nudité gratuite mais de travailler avec ses modèles sur la réappropriation de son corps. Leur point commun était qu’elles/ils avaient tous subi des violences sexuelles et/ou conjugales. Les rayures ne symbolisaient pas la prison pour eux mais la libération de leur corps.

Nikosono ne manque pas de projets. Son projet « Imprévues » est né d’« une captation des piétons, des véhicules légers (scooter, vélos, trottinettes et quelques voitures de temps en temps) qui passent devant la porte de Plage 76, précise-t-il. Le projet a débuté au mois d’avril 2021. La série est publiée pour l’instant sur son compte Instagram et Facebook. Pour cette œuvre, l’artiste souhaitait revenir à quelque chose d’organique, tout en ayant la contrainte du cadre de la porte de la galerie, en accord avec sa première passion, la photographie de rue. Il se positionne alors de temps en temps en attendant que le sujet vienne se mettre dans le cadre de la porte. Il est seulement guidé par le son. « Il n’y a que l’appareil, le photographe et les personnes qui passent », déclare-t-il.